«  Gouverner les hommes, c’est connaître leurs vrais besoins, et non pas obéir à leurs caprices déréglés. » Voilà une maxime de Talleyrand dont nos hommes politiques auraient bien besoin de s’inspirer, au lieu de multiplier les plateformes participatives et autres machins du même tonneau.

Dernière proposition en date dans ce sens, celle du patron du PS, Olivier Faure, qui pour préparer un programme de gouvernement, s’apprête à lancer une « primaire des idées », formulation ô combien périlleuse, puisque on voit sans être grand clerc assez facilement le détournement que vont en faire ses adversaires…le programme du PS, c’est un catalogue d’idées primaires.

On doit ce renoncement à gouverner à Ségolène Royale et à son « Désir d’avenir ». A l’époque cela avait fait bien rigoler ses petits camarades du PS… L’idée a tout de même fait son chemin puisque Macron en a repris le principe pour sa campagne En Marche et depuis que les gilets jaunes l’ont fait redescendre de son Olympe, il en use et abuse avec des conséquences mitigées comme la montrée la Convention citoyenne sur le climat… Le côté coup de com de la chose n’aura pas échappé aux 66 millions de procureurs que nous sommes, mais cela révèle tout de même autre chose. La première, c’est l’absence de projet, de vision à long terme du devenir du pays et donc la pauvreté du personnel politique dont découle finalement la seconde conséquence la déconnexion quasi totale entre le pays légal et le pays réel…

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