Interrogé par deux juges d’instruction le 14 décembre, Gérald Darmanin a laissé entendre que la plainte pour viol dont il fait l’objet découle de son ralliement à Emmanuel Macron…

Rappel des faits, en 2017, Sophie Spatz a déposé plainte pour « viol » contre Gérald Darmanin. Elle assure qu’il aurait, en 2009, exercé une « contrainte psychologique » sur elle pour obtenir ses faveurs sexuelles.

Condamnée pour une affaire de chantage et d’appels malveillants, Sophie Spatz cherchait à l’époque à obtenir un procès en révision. Adhérente UMP, elle se rend au siège du parti, où elle rencontre celui qui n’est alors que chargé de mission et à qui elle demande des conseils. D’après son récit, Gérald Darmanin lui promet alors d’intervenir. Quelques jours plus tard, il lui propose un dîner. La soirée se poursuit dans un club libertin puis dans un hôtel de la rue de Richelieu, où ils ont une relation sexuelle. D’abord frappée deux fois de classements sans suite par le parquet puis d’un non-lieu par un juge d’instruction, la plainte est finalement relancée, en juin, par la cour d’appel de Paris, qui a réclamé des « investigations complémentaires ». Entendue en octobre par la juge Mylène Huguet, Sophie Spatz a maintenu ses accusations. Gérald Darmanin a pour sa part été entendu lundi 14 décembre, et qui pour sa défense a argué que son accusatrice le poursuit, non pas pour ses assiduités mais à cause son courroux pour la seule et bonne raison, que adhérente de l’UMP et militant pour François Fillon, elle lui en voulait d’avoir rejoint le gouvernement de Macron… Une explication qui en vaut bien une autre mais qui ne tombe pas tout de même au quart de poil, les rieurs libertins seraient même tenté de dire à poil…

 

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