Libération, le journal qui a soutenu, avec la ferveur d’un Garde Rouge, le « Grand Bond en avant » Mao tsétounien, qui a applaudi à l’entrée des Khmers Rouges et de Pol Pot à Phnom Penh, salué les mortifères actions de la Fraction Armée Rouge, minimisé les meurtres d’Action Directe et défendu l’extradition des tueurs des Brigades Rouges est effectivement le mieux placé pour s’interroger ou plutôt dénoncer la personnalité et les supposées amitiés de Franck Ferrand. Quoi de plus normal puisque, l’homme ne coche aucune des cases des causes « jugées justes » par ce journal qui n’a jamais, par ailleurs, fait de mea culpa, ni même cru devoir procéder à un devoir d’inventaire… Franck Ferrand, n’ayant jamais acclamé l’Armée Rouge japonaise, ni milité pour les Tupamaros uruguayens, ni pratiqué la guérilla urbaine, est donc suspecté de sympathie pour la droite et pire encore pour l’extrême droite puisqu’elles croient devoir le soutenir. Un sale type, on vous dit !