Ils sont Physiciens, sociologues, historiens, philosophes, économistes… Plus de 600 membres de l’enseignement supérieur ont demandé samedi la démission de leur ministre de tutelle, Frédérique Vidal, dans une tribune publiée dans Le Monde.
Le motif de cette prise position, le constat du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui a fait part de son trouble devant l’islamo-gauchisme” qui “gangrène la société dans son ensemble et à laquelle l’université n’est pas imperméable”.
Aggravant son cas aux yeux des pétitionnaires, le ministre a demandé au CNRS de faire “un bilan de l’ensemble des recherches” qui se déroulent en France, afin de distinguer ce qui relève de la recherche académique et ce qui relève du militantisme…
“Comme dans la Hongrie d’Orban, le Brésil de Bolsonaro ou la Pologne de Duda, les études postcoloniales et décoloniales, les travaux portant sur les discriminations raciales, les études de genre et l’intersectionnalité sont précisément ciblés”, considèrent les signataires de la tribune, estimant “une telle ministre indigne de nous représenter et nous demandons, avec force, sa démission”.
La demande d’enquête formulée par le ministre probablement maladroite, a l’immense avantage de faire enfin sortir du bois les partisans de la culture woke qui sévissent dans les universités françaises.
Un jour ou l’autre tout se paye. Les plus optimistes se diront que ces signataires finiront par subir la même opprobre que ceux qui pétitionnaient dans Le Monde ou Libération afin de défendre dans “l’affaire de Versailles”, 3 hommes accusés de pédophilie… Espérons seulement qu’il ne soit pas trop tard.
Je pense que nous devons faire la sourde oreille au rappel insistant de ces pétitions de principe et traiter la réalité en médecins de campagne.“
François Mitterand