En 2012 Laurent Wauquiez évoquait à propos du décès douteux de « son ami » Richard Descoing, un homme qui avait fait prendre à l’institution “les grands tournants stratégiques qui s’imposaient”. Dix-huit ans plus tard l’école revient sur le devant de la scène, pas pour son excellence, mais pour toute une série de méfaits divers… Après les révélations sur les « frasques » du professeur Olivier Duhamel avec son beau-fils dans un livre écrit par sa belle-fille une nouvelle fiente vient entacher le blason de l’établissement. Non seulement le directeur remplaçant Descoing a dû démissionner de ses fonctions pour avoir tu les agissements scabreux d’Olivier Duhamel, mais dans le même temps —une coïncidence surement— un #SciencesPorcs apparaissait sur les réseaux zozios dénonçant moult viols que l’administration de l’école aurait mis sous le tapis… Les récits sont spectaculaires et révoltants et particulièrement celui ci “A Sciences-Po Paris campus Poitiers, un homme a violé une femme avec une bouteille de bière”, peut-on lire sur un témoignage anonyme. “L’administration a décidé… De le changer de campus, et de le mettre à celui de Reims, au lieu de le virer de l’établissement.”
Le témoignage est anonyme, si la véracité des faits est avéré, c’est ignoble certes, barbare assurément, mais pourquoi, si la victime a eu le courage de mettre l’administration de l’école au parfum n’a-t-elle pas été jusqu’à pousser la porte du commissariat pour déposer plainte…? L’individu aurait pas la force des choses terminé ses études dans un établissement beaucoup moins réputé.
Ce témoignage n’est pas isolé. Les succursales de Sciences Po auraient également abrité, protégé des centaines de viols entre élèves durant des années et rien ne serait sorti de ce cloaque, pas même une main courante, c’est un peu too much et peut-être même un peu trop gros !